Les banques demeurent l’acteur principal, avec des prêts classiques à taux fixe ou variable, mais aussi des options comme le prêt relais pour faciliter une transition entre deux logements. Les taux d’intérêt, toujours liés aux décisions de la Banque centrale européenne, se situent globalement entre 2,5 % et 3,5 % selon la durée de l’emprunt et le profil de l’emprunteur, ce qui permet de conserver des conditions attractives.
En parallèle, l’État poursuit son soutien à l’accession à la propriété grâce à plusieurs dispositifs. Le Prêt à Taux Zéro reste un levier essentiel pour les primo-accédants, tout comme le Prêt Action Logement ou le PSLA, destinés aux ménages aux revenus plus modestes. Le Prêt Conventionné complète ces solutions en permettant de financer l’intégralité d’un projet sans condition de ressources.
Pour les investisseurs, les dispositifs fiscaux continuent d’offrir des opportunités. La loi Pinel, prolongée dans les zones tendues, permet de réduire son impôt en contrepartie d’un engagement locatif, tandis que la loi Malraux et le dispositif Denormandie soutiennent la rénovation du patrimoine ancien. Les statuts LMNP et LMP restent également prisés pour le meublé, avec une fiscalité allégée sur les revenus locatifs.
À cela s’ajoutent des exonérations fiscales comme la dispense temporaire de taxe foncière dans certaines communes ou l’exonération totale de la plus-value sur la résidence principale. Si les frais de notaire demeurent incompressibles, ils varient selon le type de bien et peuvent être réduits dans des situations particulières, comme pour le logement social.
En résumé, 2025 offre un éventail large et diversifié de solutions de financement, combinant prêts bancaires, aides publiques et dispositifs fiscaux. Que ce soit pour un premier achat ou un investissement locatif, il est essentiel de bien s’informer et de se faire accompagner afin de choisir l’option la plus adaptée et d’optimiser la rentabilité de son projet immobilier.